Dans sa résolution 66/281 du 12 juin 2012, l’Organisation des Nations Unies proclame la célébration de la journée internationale du bonheur chaque 20 mars, faisant du bonheur et du bien-être une aspiration universelle à prendre en compte comme objectif politique.
Le bonheur se définit comme un état émotionnel agréable, équilibré et durable dans lequel se trouve quelqu’un qui estime être parvenu à la satisfaction des aspirations et désirs qu’il juge importants. Aussi mesurons-nous toute l’ambition de l’enjeu consistant à faciliter la satisfaction des aspirations jugées importantes pour chacun d’entre nous, 7 milliards d’êtres humains.
Si nous étions tentés de nous faciliter la tâche, le philosophe grecque Épicure nous met en garde « Nous n’avons en effet besoin du plaisir que quand, par suite de son absence, nous éprouvons de la douleur ; et quand nous n’éprouvons pas de douleur nous n’avons plus besoin du plaisir. C’est pourquoi nous disons que le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse.» – Extrait de la Lettre à Ménécée (env.-300).
Notre course au bonheur nous révèle-t-elle que l’envie d’être heureux nous attriste lorsque nous ressentons ne plus l’être ? Dans la joie de notre élan mensuel, nous partageons cette nouvelle sélection intitulée « Du bonheur, du pain et du beurre. »