En mai, fais ce qu’il te plait. Le samedi 7, nous fêtions la journée internationale du jardinage nu !
Créée en 2005, cette journée insolite a lieu chaque premier samedi du mois de mai en invitant la population mondiale à faire l’expérience du jardinage nu.
Il n’est pas inutile de rappeler l’existence de l’article 222-32 du code pénal français qui déclare que « L’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende ». Autrement dit, libre à chacun de vivre à poil sans l’imposer à son entourage. Encadrer ainsi cette liberté élémentaire illustre les bonnes intentions de notre volonté de cohabitation. De l’enfance à l’âge à adulte, le rapport à la nudité chemine souvent d’une pleine insouciance vers un sentiment de vulnérabilité à être vu nu, intégrant plus tard l’idée que cela puisse déranger autrui. Aussi, cette thématique inattendue semble moins extravagante qu’elle n’y parait en éclairant un raccourci organique entre sentiment de fragilité et éventualité d’être condamné.
Mai, hérité du nom de Maya, déesse d’une nature abondante, prend aujourd’hui la forme d’une invitation à honorer nos fragilités naturelles avec cette sélection musicale intitulée « Nudité végétale ».