

The way we’ve hated raconte l’acceptation lente, la mélancolie, ce temps sans drame du constat : on s’est laissé glisser sur la pente que l’on pensait avoir bannie.
La douceur et l’absence même de drame est le plus dramatique, c’est le signe de la résignation, du renoncement.
ll y a aussi cette tentative, vague et peu convaincante, d’un dernier sursaut.
Te souviens-tu, mon amour, De nos joies, nos lois,
Elles tenaient notre amour, Et guidaient nos pas
Il arrive que le temps anesthésie les lois, que nos convictions et nos choix laissent la place à la routine et que l’ennui narcose.
Day to day routine razed our laws ‘to ruins, boredom and morphine
Il y avait des façons de vivre que nous condamnions autant qu’elles nous faisaient peur,
Des chemins que nous nous étions promis de ne jamais suivre.
Aujourd’hui, pourtant, nous les empruntons : Do you want us to live the way we’ve hated.