Edito #2

Novembre est pour certains le mois de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS). Aussi étonnant que cela puisse paraitre, il semble de plus en plus nécessaire de réaffirmer la dimension sociale et solidaire de l’économie dont nous rappelons ici l’étymologie grecque, oikos, maison, et nomos, gérer. Aussi, devons-nous entendre à travers le fort développement d’acteurs se revendiquant « ESS » (ce dont nous nous réjouissons), que bon nombre de gérant.e.s de maison n’intègreraient pas les dimensions sociale et solidaire liée à l’exercice de leur fonction ?

L’économie est aussi appréciée comme « une science sociale qui étudie la production, la répartition, la distribution et la consommation des richesses d’une société. » Cette définition fait selon nous référence à la dimension commerciale du secteur économique. Nous vous épargnons pour aujourd’hui le partage de nos réflexions sur le besoin de la fin du XXe siècle de certifier une infime partie du commerce mondial comme « équitable ».

Le fait est que les producteurs et consommateurs de musique enregistrée et de spectacle vivant, responsables de la relation commerciale d’un des produits les plus consommés à l’heure actuelle, ont un rôle essentiel à jouer pour faciliter les changements espérés par une partie de l’opinion publique. Cela passe par soutenir et valoriser l’existence des activités commerciales qui intègrent les dimensions sociale et solidaire dans leurs modes de production. C’est ainsi que l’équipe PYPO, dans ses choix de gestion, essaie au quotidien d’assumer sa part de colibri…

Pour poursuivre, nous vous invitons à lire cette courte interview de Jonathan Jérémiaz, président du MOUVES (Mouvement des Entrepreneurs Sociaux) qui lance un appel « Pour une définition plus exigeante de l’économie sociale et solidaire ».