Il serait temps maintenant que tu t’en ailles, que tu nous laisses un peu tranquille, sors de ma tête, sors de ma vie, pars et ne reviens pas.
L’obsession se fait pressante, l’attente peine à se faire oublier, il faut évacuer.
Ce morceau est voulu sans violon pour laisser l’exutoire à la guitare et à la voix. La question est une injonction faite à soi-même, à s’extraire de cet état obsessionnel, à arrêter de se complaire dans ce faux romantisme 19ème, qui préfère l’intensité d’un sentiment douloureux à la fadeur de
l’apaisement et de la raison
